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Samedi 4 mai

Jeu de groupe : découverte, attention, mémorisation 

 Chaque joueur a un numéro (1-2-3-4-..) et fait un mouvement simple

  1. Mettre ses mains sur sa tête
  2. Mettre ses mains sur ses épaules
  3. Toucher son nez avec une main
  4. Mettre ses mains sur ses hanches
  5. Mettre sa main sur sa cuisse droite
  6. Mettre sa main sur sa cuisse gauche

 1ère phase : chaque joueur propose le geste qu’il souhaite

2ème phase : l’animateur annonce les numéros correspondants à chaque joueur et tout le groupe effectue les gestes correspondants : la 1ère annonce se fait dans l’ordre 1-2-3-4-+5-6

3ème phase : l’animateur annonce certains numéros de la série : 1-2-3 ou 3-4-5 ou 5-6 ou 1-2 ou 4-5-6

4ème phase : l’animateur annonce certains numéros de la série et le joueur dont le numéro n’est pas cité ne doit pas faire de geste.

Le meneur

Un acteur se déplace dans la salle en faisant des gestes variés. Les autres comédiens sont répartis derrière lui de façon groupée, en forme de V  et le suivent en reproduisant les mêmes mouvements.

Lorsque le meneur se retourne, c’est le comédien en bout du V qui devient le meneur (celui de droite, si le meneur s’est retourné sur sa gauche ; celui de gauche, si le meneur s’est retourné sur sa droite)

Les mouvements doivent être fluides et les transitions doivent être douces.

 TRAVAIL SUR LES EMOTIONS

 Emotion abstraite en groupe 

 Les comédiens travaillent sur des émotions abstraites : l’amour et la haine.

Il ne s’agit pas de trouver une motivation concrète, mais de tenter de se mettre dans un état d’amour et de haine maximum.

 Les comédiens se déplacent et croisent les autres en manifestant de la sympathie à l’égard des autres. Puis la sympathie augmente, devient affection, tendresse, amour, passion.

A l’inverse, les comédiens passent de l’amour passion à l’amour, la tendresse, l’affection, la sympathie, l’indifférence, l’antipathie, la haine puis la haine violente.

Le but est d’explorer les variations des sentiments en les poussant à l’extrême.

Les comédiens n’ont pas droit aux mots, mais peuvent exprimer l’intensité de leur émotion par des chiffres.

Il s’agit d’aller le plus loin possible dans son ressenti et l’expression du corps, pour revenir à une situation émotionnelle neutre.

Dur dur ! personne n'a accroché sur ce travail d'improvisation pourtant essentiel à la technique du comédien. Faire venir "l'émotion" quel que soit le contexte, l'humeur du jour, la réceptivité du moment est important. Car le comédien doit pouvoir s'appuyer sur sa technique les jours "sans" !

Une longue discussion a suivi l'exercice que personne n'a vraiment tenté de réaliser totalement: 

"exprimer l'amour ou la haine sans support, quand on a du mal à l'exprimer dans sa vie courante, c'est impossible" a dit l'un des participants.

"l'amour exacerbé, la passion ça n'existe que dans les films"

"c'est plus facile d'exprimer la haine que l'amour"

Se mettre dans la peau d'un personnage pour éprouver des sentiments , des émotions qui sont éloignés de nous, c'est pourtant la base du métier de comédien. Mais c'était trop dur, m'ont-ils dit tous ! pas pour des "débutants".....peut-être ! Moi, je crois au contraire qu'il faut forcer les blocages dés le début.

 Impro sur le « sous-texte » - 20h00 – 21h00

 Deux personnages : mari/femme – amant/maitresse, se sont disputés la veille. Le premier a découché et revient le matin, penaud, car il a fait quelque chose de moche pendant la soirée, qu’il n’ose pas avouer.

Le second, a décidé suite à cette dispute, d’annoncer à l’autre qu’il va le quitter définitivement, soit que la dispute est le déclencheur de sa décision, soit qu’il avait déjà ce projet mais n’osait pas en parler.

 Chaque comédien doit inventer sa propre histoire.

La 1ère partie de l’impro est un texte imposé, dans lequel les comédiens doivent faire passer leur sous-texte (l’histoire et l’aveu qu’ils ont à raconter à l’autre) et à la fin du texte imposé, l’impro démarre.

 -       Avant d’entrer en scène

Les comédiens travaillent d’abord seul, ce qui se passe pour eux, avant d’entrer en scène, afin d’être déjà « échauffé » et de donner une continuité à leur action.

 -       Travail muet du sous-texte

Les comédiens doivent penser « fortement » à tous les mots du texte – SANS LES DIRE – en essayant de faire passer le contenu par leur gestuelle, leur regard, leur déplacement.

Il ne s’agit pas de faire des mimiques, mais vraiment de tenter de transmettre le texte à l’autre avec toutes ses émotions et ses non-dits.

 Réflexion d'un participant: "c'est étonnant de voir que cette impro que j'ai déjà faite est différente à chaque fois, et différente selon les comédiens"

Une bonne impro, une impro réussie s'appuie sur des contraintes immuables pour laisser évoluer les émotions et la créativité du moment. David est différent d'Emilien. Et le David de mardi n'est pas le même que celui du samedi. Le théâtre est un art vivant où l'on répète les mêmes mots à chaque représentation, tout en les redécouvrant à chaque fois.

Le cercle de sons : passage de relai 

 En cercle, assis au sol (dos à dos)  ou allongé (tête contre tête), les yeux fermés, un joueur propose un rythme musical que tous les joueurs reprennent ensemble jusqu’à l’harmonie.

Quand le  rythme est bien installé, le joueur qui le sent propose un autre rythme à partir du premier en le modifiant.

Chaque modification doit se faire dans la continuité, sans rupture de rythme brutale. Il est indispensable de laisser le groupe atteindre l’unisson avant qu’un joueur se lance.

Si deux joueurs démarrent en même temps, c’est le groupe choisit le rythme qu’il reprend. Le joueur dont le rythme n’est pas choisi réintègre le choix du groupe.

 FIN DE SEANCE 

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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